//////////////// FILM EN COMPÉTITION /////////////////////////
Sélection compétition internationale Mashup film festival Metavision (Joris Guibert – 3mn30 – 2023)
» Projet à l’énergie véritablement destructrice réfléchissant à sa manière sur les médias et autres dispositifs de visionnage. Mais plutôt que de discourir de façon interminable sur la notion complexe de panoptisme, le film se présente davantage comme une démonstration par l’exemple exprimée à grands coups de marteau (et encore si on a de la chance) ! »
Visionnage gratuit sur la plateforme CoMET’
du 01 au 15 décembre :
Khromacousma Performance audiovisuelle enregistrée lors de la soirée de lancement de la revue « L’Autre Musique »
n°4 « Bruits »
Institut ACTE, Laboratoire Paris 1 Panthéon Sorbonne / CNRS
Audio & vidéo : Joris Guibert
No Input [aucune source en entrée, technologies analogiques ] : génération de signaux audio/vidéo électroniques interconnectés
« Confusion dans le détail, diffusion dans l’ensemble ; c’était toute la quantité de contour et de relief qui peut s’ébaucher dans la nuit. L’effet de profondeur et de perte du réel était terrible. Et cependant le réel était là. »
Cela me fit penser à la vidéo Datavision (4 min 40 sec – 2023) de Joris Guibert que je venais de découvrir. Sur un fond noir se déploient des volutes bleutées qui pourraient être de la fumée ou de légers tissus au vent accueillant des rosées de lumières oranges ou vertes. Peut-être des éclats de soleil que la nuit a gardés en mémoire. Ou bien, est-ce la forme que pourrait prendre le rien qu’évoque Victor Hugo ? Danses des courbes de plus en plus vives. Dérives des matières d’abord informes qui s’agglutinent, se séparent, s’organisent et livrent parfois des compositions géométriques que l’on croit reconnaître. Nous accostons au ciel, puis un magma aquatique. Matières et couleurs deviennent plus compactes. La réalité se perd et se retrouve comme un regard égaré dans une forêt dense, fleurie, où la vidéo nous entraîne pour finir.
Marc Mercier
Turbulences autour d’un livre de Annie Lebrun
Turbulences Vidéo n°121
\\\\\\\\\\\\\ FILM ////////////////
SPECTRE ELECTRONIQUE : METAMUTATION FILMIQUE essai vidéo sur la figure du fantôme au cinéma
Depuis les années 80, beaucoup de fantômes utilisent la technologie vidéo pour apparaître (par le téléviseur, la caméra vidéo, la cassette VHS…). Ce film explore pourquoi l’image électronique peut manifester des spectres. Par un dialogue d’images, il interroge ainsi le passage de l’analogique au numérique, de l’image chimique à l’image électronique, de la pellicule à l’algorithme. Les films analysés expérimentent les puissances du cinéma à travers tous ses dispositifs : la caméra, l’écran, l’image, le montage… Et ils posent deux questions essentielles : est-ce que le numérique change l’écriture ou la nature du film ? Est-ce que la technologie influence l’expérience du spectateur ?
En un mot : ausculter la mutation du cinéma en vidéo.
Films analysés : Poltergeist (T.Hooper 1982) – Ring (H.Nakata 1998) – Kairo (K. Kurosawa 2001) – Avalon (M.Oshii 2001) – Docteur Mabuse le joueur (F. Lang 1922) – Robocop (P. Verhoeven 1987) – Lost Highway (D. Lynch 1997) – Le tube (P. Entell 2003) – Videodrome (D. Cronenberg 1983) – Paranormal Activity (O. Peli 2009) – Unfriended (L. Gabriadze 2014)
////////////////// PERFORMANCE CINEMA \\\\\\\\\
diapositives & vidéo :::::::::::::::::::Joris Guibert
objets & micros & machines :::::::::: Sarah Brown + Entartete Electronishe
à l’occasion du vernissage de l’exposition de Marc Plas
avec l’exposition Salle d’attente de Laura Thiong-Toye et une proposition de Paul Hutzli
du 03 au 26 septembre 2020 Halle Nord, 1 place de l’île Genève (Suisse)
////// PERFORMANCE AUDIOVISUELLE /////////
KHROMACOUSMA
audio / vidéo par Joris Guibert
[performance AV sans caméra ni ordinateur]
[phénomènes électriques de signaux audio / vidéo interconnectés ]
Inauguration Les Inattendus – festival de cinéma Vendredi 14/02 – 21H – Chromatique, 51 rue Saint Michel, 69007 Lyon
Causeries cinématologiques#1
« Tout (ou presque) ce que vous avez toujours voulu savoir sur 2001 l’odyssée de l’espace sans jamais oser l’imaginer » DIMANCHE 31 MARS Théâtre de l’Anagramme, 27 rue Royale Lyon 1° 15h30 – 5/4 €
Travail de peinture électronique in situ de Joris Guibert
– Résidence artistique d’un mois en Tunisie – création vidéo live sur les murs de Tunis, utilisant la texture et les ornementations de la culture visuelle locale
Festival International des arts de lumière Interférence Tunis (Tunisie) 06 au 09 septembre 2018 http://intunis.net/en/
////// PRESENTATION PUBLIQUE ///
INSTITUT FRANCAIS DE TUNISIE
Projection de travaux vidéo et démonstration de Joris Guibert dans le cadre du festival Interférence Institut Français de Tunisie
lundi 03/09 – entrée libre – 18h à 20h
20-22, avenue de Paris – Tunis
////////// performance audiovisuelle 20 ans du festival des Cinémas Différents
& expérimentaux de Paris ////////////////// Collectif Jeune Cinéma – soirée de clôture
Performance audiovisuelle orchestrée par Marc Plas, avec Arno Bisselbach, Hector Castells, Emmanuel Ferrand, Joris Guibert, Mitsuaki Matsumoto, Gisèle Pape, et Harold Schellinx
FIAV 2018
Festival International d’Art Vidéo de Casablanca (Maroc)
Projection du film Point ligne trame de Joris Guibert Séance « Tourner en rond ? Filer droit? Pour l’Art (vidéo) c’est pareil« Commissariat Jean-Paul Fargier http://www.fiav.ma/projections/05.html
« Joris Guibert, réinventeur des effets analogiques à l’époque où le numérique voudrait les ringardiser, est peut-être celui qui détient tous les secrets des rêves de Nam June Paik. Parce qu’il ne s’égare pas sur le terrain du Réel. Préférant aux images réalistes, concrètes, figuratives, le pur jus énergique des électrons lâchés, libres, dans les tubes cathodiques. Ayant racheté des dizaines de postes, de moniteurs, aux stations de télévisions nationales, il compose des symphonies de vrilles, des opéras de zébrures, des concertos de boucles perlées, des rapsodies de pluies neigeuses. A toute vitesse, les cercles cinglés explosent en lignes fuyantes, les lignes de pointillés basculent en tours fêlés, en ronds filandreux, effilochés, fumeux, flageolants. C’est globalement groove et groovement global. Mais sans en faire une histoire. Juste en s’épanouissant comme une fleur, puis une autre, en perpétuel bouquet de fin de feu d’artifices. C’est comme quand devant un miracle on se prend à croire en l’existence de Dieu. Avec Guibert, plus de doute, la Vidéo existe. »
Jean-Paul Fargier
/////////// SORTIE DVD /////////////////
Matières électriques Selected works 2009 – 2016
édité par The Film Gallery / distribué par Re:voir
Différents travaux sur la lumière et l’image : entre art cinétique, cinéma et art vidéo
USCOPIE ELECTRONIQUE muabilité & simultanéité par Joris Guibert
– 25 pages texte et illustrations –
Aux débuts de la télévision dans les années 1960, le réalisateur visionnaire Jean-Christophe Averty révolutionne la mise en scène : il utilise la technologie vidéo pour revendiquer la création d’un nouveau langage audiovisuel. Au même moment que Nam June Paik et les pionniers de l’art vidéo ce « téléaste » explore l’image électronique pour ses potentialités plastiques et expressives. Mixage, trucage, incrustation, instantanéité de la vidéo sont réinventés pour créer une poésie électronique. Son esthétique de l’image composite (inspirée du collage dadaïste) déterminera toute la mise en scène télévisuelle jusqu’à nos jours. A travers l’œuvre d’Averty, ce texte examine les différences fondamentales entre cinéma et vidéo.
PRÉSENTATION :
par André Gaudreault (Université de Montréal) et Viva Paci (Université du Québec à Montréal), qui ont dirigé la revue.
« Dans le présent dossier, l’œuvre d’Averty est scrutée en parallèle avec l’art vidéo, tant d’un point de vue technologique que d’un point de vue formel, notamment par les vidéastes et plasticiens Joris Guibert et Marc Plas, qui sont aussi chercheurs et enseignants en audiovisuel (…). Dans son article Joris Guibert (…) traite la vidéo comme un chapitre de l’histoire de l’électronique. Il étudie l’outil vidéo, issu des recherches qui se situent au croisement de l’audiovisuel et de l’électronique, en tant que principe créatif qui offre des possibilités plastiques spécifiques et de nouvelles perspectives d’expression expérimentale. (…) L’œuvre d’Averty devient ce facteur grâce auquel il est facile de marquer une division ontologique – ainsi que le propose Guibert – entre cinéma et vidéo : si le cinéma est un outil de fixation du réel, la vidéo est un outil de transmission d’images du réel. »
CiNéMAS est une revue d’études cinématographiques, éditée par le Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal / le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada / le Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture