–  lumière, celluloïd, vidéo –

« Je travaille l’image, pour sa dualité : transcription du réel, ou apparition-phénomène.

J’utilise des technologies électroniques (vidéo) et électriques (lumière, ombre, celluloïd), à travers deux formes d’écriture : la performance et la fixation.

La performance audiovisuelle comme présence, l’expérience éphémère d’un temps de regard partagé. L’image et le synchronisme sonore/visuel sont fondés sur les propriétés des machines et de leur substance (traitement du signal vidéo, de la matière lumière des projecteurs, etc.).

La fixation : le film de montage, l’installation, la projection sur objets et écrans préparés, l’environnement (la spatialisation et fragmentation des images).

La plupart de mes travaux explorent les tensions et confluences, ce qui relie et différencie les problématiques de champs artistiques hétérogènes : peinture, sonore, cinéma, vidéo. Ainsi ils sont toujours « protéiformes », destinés à vivre des co-existences plurielles, singulières ou hybrides entre film, installation et performance. »

Joris Guibert

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