VITRAUX ELECTRONIQUES

œuvres modulables :

  • fixée sur support numérique
  • in situ et interactive

 

Dispositif de composition :
caméra vidéo – vidéoprojecteur – correcteur de signal – console vidéo

Dispositif de restitution : 
vidéoprojection
Format : 16/9 – Couleur - Silencieux

Taille : variable
Support : plexiglas diffusant suspendu (projection biface)

 

 

Formes fluentes, couleurs mouvantes, lignes instable…
ces peintures translucides quasi immatérielles flottent dans l’air

 

Cette série de tableaux est composée avec la technique vidéo du larsen optique. Le larsen (feedback en anglais) est un procédé de rétroaction qui met en boucle un signal (ici la caméra filme son propre écran, ce qui démultiplie chaque apparition à l’infini et l’amplifie). Le flux lumineux alors généré est manipulable en temps réel ; la création devient littéralement un équivalent électronique de la peinture. Un geste proche du courant pictural Action painting, où l’acte et l’immédiateté influent sur la composition autant que sur l’inspiration. Ce « digital action painting » est donc produit en direct, sans aucune image source, et ne subit pas de montage ni de traitement post-production.

 

L’acte vidéo rejoint la maniabilité du geste du peintre :
un rapport immédiat à l’image

 

L’image électronique fut à l’origine une technologie de transmission, c’est-à-dire d’instantanéité. Le larsen est une des figures esthétiques essentielles qui traversent l’histoire de l’art vidéo. Là où le cinéma est enregistrement, discrétisation et montage, l’image vidéo est transmission, modulation et continuité.

 

 

Ces compositions revendiquent une visualité libre et pure ; un au-delà de la représentation que la peinture moderne a exploré, une musicalité des rapports et des articulations, une perception exorcisée telle que le cinéma expérimental l’a recherchée, une malléabilité et une picturalité de la substance électronique que l’art vidéo a révélée.

 

 

 

L’image est ici composée comme une peinture qui acquiert une temporalité : un motif unique, qui évolue mais ne se transforme pas. L’image n’est pas mouvement mais mouvant. Aucune segmentation ni figure de montage (ellipse, raccord, etc.) ne vient rompre ce continuum ; ce motif n’a pas pour finalité de construire un rapport de temps. L’apparition se module, varie et ondule sans pour autant se métamorphoser.

 

 

 

 

Tel un vitrail fluide, ces peintures traversent un support invisible et insaisissable

 

 

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(textes & photos) →

 

 

PRESSE : 

 

 

 

 

 

 


 

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